Mélancolie
Les lumières s'éteignent
Là- bas, sur la ville
Et les rumeurs du soir
Enivrent les passants
Quand les néons lumineux
Clignotent de tous leurs feux.
Dans l'atmosphère s'élève
Un grouillement infini
Et chaque visage qui passe
Oublie le tumulte des jours.
Par- delà,
Le vent s'engouffre dans nos vies
Et balaie ceux qu'on aime
Vers d'autres infinis.
Quand le jour se lève
Le geste reprend ses droits
Les mots retrouvent la parole
Et la langueur s'évanouit
Pour retrouver la vie.
Mais mon cœur reste chagrin
Malgré les lumières
Les regards et les mots,
Puisque ce soir
J'ai perdu un ami.